Récit de la visite
Cette immense carrière de ciment est une de mes préférées, de par la taille et des vestiges d’exploitations encore présents sur le site. Je suis allé de surprises en surprises au cours de mes différentes explorations.
Je me rends au rocher et accède à la partie sud-nord par un fontis étroit, nécessitant 10 mètres de ramping dans un boyau croulant.
Après 15 minutes de descente sur un terrain instable, j’atteins une salle voûtée surplombant un ancien funiculaire délabré. J’emprunte les escaliers longeant la structure, puis explore un travers-banc menant à une sortie murée. Sur le chemin : tuyaux, pelles, wagons, faux planchers suspendus à des traverses métalliques… L’humidité dense réduit la visibilité.
Plus bas, le funiculaire est inondé, mais un passage mène à un autre secteur. Je descends encore, jusqu’à une roche calcaire teintée de reflets orangés par un écoulement. Soudain, trois wagons en bon état apparaissent, l’un sous une trémie, près d’une plaque tournante. Les rails sont toujours fonctionnels, offrant une vision saisissante de l’ancienne exploitation. Des vestiges aussi préservé sont rares, les wagons roulent encore sur les rails.
Je poursuis jusqu’à un puits de liaison, mais sans équipement adéquat, je reporte cette exploration. Après trois heures sous terre, il est temps de remonter. Trente minutes d’effort, et je ressors, ravi de cette aventure.


















Une réponse à “carrière de ciment C : partie sud”
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