Un cimetière de géants destinés à la déconstruction, un lieux véritablement impressionnant.



C’est un cimetière, un cimetière de géants autrefois roulants, atteignant parfois des vitesses de plus de 300 kilomètres par heure. Ici, différents modèles de trains sont démontés pièce par pièce.
Ce lieu, en constante évolution au gré des nouvelles arrivées de trains et de leurs déconstructions, offre une balade dominicale reposante et agréable.
Cependant, il est déconseillé de s’y rendre en semaine, car le site est en pleine activité.
Parmi les épaves de nombreux types de trains que j’ai croisées en me promenant, j’ai pu voir des TGV, notamment le TGV TMST (TransMancheSuperTrain), plus couramment appelé Eurostar, ainsi que de vieilles locomotives et des autorails mis en service dans les années 50.
Certaines de ces machines ont roulé pendant de longues années avant d’être déclassées, tandis que d’autres n’ont même pas atteint la durée de vie pour laquelle elles avaient été construites.
Il me semble avoir lu des articles sur la gestion calamiteuse de certain modèles, qui ont : voici un récapitulatif de la polémique liée au déclassement de certains trains de la SNCF :
- Gaspillage perçu : La décision de retirer des trains en bon état de fonctionnement a été critiquée comme un gaspillage de ressources publiques, car ces trains auraient pu continuer à être utilisés, notamment sur des lignes moins fréquentées.
- Coût environnemental : Détruire des rames encore utilisables a été jugé contraire aux principes de développement durable, augmentant l’empreinte carbone plutôt que la réduire.
- Problèmes de gestion : Certains ont vu dans cette situation un signe de mauvaise gestion ou de mauvaise planification au sein de la SNCF, remettant en question la stratégie de gestion du parc ferroviaire.
- Manque de transparence : Le processus de décision a été critiqué pour son manque de transparence, avec des demandes d’explications plus claires sur les critères ayant conduit à ces déclassements.
En réponse, la SNCF a justifié ces décisions par des raisons de modernisation, d’économie d’énergie, et de réduction des coûts de maintenance, en effet une rame vieillissante, est beaucoup plus chère à l’entretient de par différents coûts: (disparition des pièces de rechange, dépollution, mise aux normes…) mais la controverse persiste.
Bon du coup, c’est un beau terrain de jeu pour les graffeurs, urbexeurs….


Pour la petite histoire, la première fois que je suis allé là-bas, c’était un dimanche. Une foule de graffeurs se promenait tranquillement dans le dépôt. Après une balade agréable, je les vois soudain se mettre à courir dans tous les sens, se cachant à l’intérieur des locomotives.
Je poursuis ma route et continue de prendre des photos, lorsque je tombe sur des gendarmes. Ceux-ci, plutôt aimables, ne prêtent guère attention à notre présence.
Cinq minutes plus tard, une tête sort par une fenêtre et me demande, d’un ton discret : « Ils sont partis, c’est bon ? »
Pour la petite histoire, un groupe de graffeurs était allé peindre un train en activité, ce qui a bien sûr déclenché la fuite précipitée de tout ce petit monde.

Ci dessus un autorail particulièrement utilisé dans les zones montagneuses: Date de mise en service : 1958









