Carrière souterraine de ciment
article en cour d’écriture et d’éléments supplémentaires (plan).
Cette carrière est l’une des plus belles que j’ai eu l’occasion d’explorer. Elle fait partie d’un ensemble de carrières qui appartenait autrefois à une grande société. Trouver cette carrière souterraine m’a pris pas mal de temps, et, après avoir perdu toutes les photos de ma première exploration suite à un problème avec mon ordinateur, j’ai dû y retourner une troisième fois pour les reprendre. Puis une quatrième fois pour continuer à l’explorer.
C’est un site relativement préservé, très peu fréquenté et difficile à localiser. Ce qui y reste encore me fascine, et je suis admiratif de ce que j’ai pu y découvrir. Lors de ma première exploration, cette carrière m’a véritablement impressionné. On y accède par un trou dans le sol, qui mène à un long couloir. Ce couloir bifurque ensuite à droite, vers une première partie de la carrière, plus ancienne, que je décrirai en détail plus tard.
En continuant plus loin, on arrive sur des fontis, avec des passages étroits où il faut ramper pour accéder à la suite de la clairière. À ce stade, il est nécessaire de patauger dans de l’eau jusqu’à mi-cuisse pour progresser. Un peu plus loin, j’ai senti une odeur nauséabonde de soufre, semblable à celle des œufs pourris. J’ai soigneusement évité cette zone, n’ayant pas de détecteur de gaz avec moi.
C’est un ouvrage ancien, qui s’étend dans toutes les directions sans véritable logique apparente. De nombreux escaliers mènent à des niveaux supérieurs, où l’on peut observer des vestiges remarquables. Par exemple, dans la galerie de roulage sud, j’ai découvert de véritables trésors lors de ma troisième exploration. Des trémies en bois parfaitement conservées, des fragments de journaux d’époque, ainsi que des chaussures de mineurs, témoignent du passé industriel de ce lieu.
Galerie de roulage SUD

Cette galerie sud est la dernière que j’ai explorée. Elle réserve de nombreuses surprises : sa longueur exceptionnelle, elle cumule environ 14 kilomètres de galeries, en fait un lieu fascinant. J’ai commencé à l’explorer alors que le temps que j’avais fixé à la personne à l’extérieur était presque écoulé. Dans ma hâte pour revenir, j’ai réalisé à quel point la précipitation dans un endroit comme celui-ci pouvait être dangereuse. En effet, je m’étais tellement enfoncé que j’ai trouvé le temps long pour revenir.
Plusieurs éléments ont attiré mon attention dans cette galerie. C’est un secteur extrêmement intéressant, très peu humide et donc bien préservé. Le bois des trémies est intact, non rongé par l’humidité, et de nombreux vestiges d’époque sont encore présents, tels que des journaux, des chaussures et des seaux. À gauche et en dessous, les trémies se trouvent dans un état de conservation exceptionnel.
pour le fonctionnement des trémies : index




Ci-joint, dans les étages.
Front de taille

C’est le fond de la carrière, encore en bon état. C’est ici qu’une colonie de chauves-souris a établi son refuge, que j’ai malheureusement dérangée en m’y aventurant. C’est ce qu’on appelle un miroir de faille.
Sur l’un des murs, j’ai pu lire des inscriptions laissées autrefois par les ouvriers. L’écriture, bien que précaire et hésitante, témoigne du passage de ces travailleurs et de l’histoire de ce lieu.
Galerie aux plots


Ci- dessus, un étage supérieur de la galerie aux plots ( galerie de roulage ) il y a au moins 2 wagonnets sur des galerie de chargement différentes (galeries supérieurs), j’ai découverts l’accès de façon fortuite, une montée des hommes facile d’accès. Il permet d’accéder a 5 niveaux différents de galerie de chargements. Les trous sont des descenderies qui permettent d’acheminer les matériaux jusqu’aux trémies du bas. (exemple ci dessous). En parallèle de cette coupe, des trous d’hommes permettent d’accéder à une couche parallèle avec un pendage de coupe plus incliné. (voir schéma numéros 1 )






Galerie nord
jai visité cette galerie la deuxième fois ou je me suis rendu dans cette carrière, je compte bien y retourner pour faire quelques photos encore.
Cette galerie ne présentait pas d’intérêt particulier, à part quelques trémies fortement concrétionnés avec un esthétique certains

Galerie est : à suivre
Galerie ancienne : a suivre
Une réponse à “La carrière préservée (dite CP)”
[…] La carrière préservée (dite CP) […]